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Résumé

Contexte : La coqueluche peut causer une grave infection bactérienne des voies respiratoires, particulièrement chez les nourrissons. Entre le 1er janvier et le 31 décembre 2015, il y a eu une augmentation du nombre de cas de coqueluche déclarés en Nouvelle-Écosse. Les pratiques de surveillance liées à la coqueluche en Nouvelle-Écosse ont été exigeantes puisque les données sur la couverture vaccinale n’étaient pas disponibles et les renseignements sur les taux n’étaient ni opportuns ni précis en ce qui touche la géographie. Les responsables de la santé publique de la Nouvelle-Écosse ont décidé d’adopter une nouvelle technique de surveillance pour éclairer les mesures de santé publique dans l’ensemble de la province.

Objectif : Évaluer l’utilisation d’un taux d’incidence mobile sur 40 jours afin de surveiller l’activité de la coqueluche en Nouvelle-Écosse.

Intervention : Un taux d’incidence mobile sur 40 jours a été calculé pour la coqueluche selon les groupes d’âge et les différentes échelles géographiques. Les autorités sanitaires publiques ont continué d’anticiper de nouveaux cas de coqueluche si les contacts de cas connus se faisaient toujours pendant la période d’incubation (intervalle de six à 20 jours). On a choisi la période d’incubation de 40 jours afin de refléter la limite supérieure de la période d’incubation. Les taux ont été calculés à partir des projections de population de Statistique Canada pour 2014, puis comparés aux nombres de cas traditionnels et aux incidences cumulatives. Des décideurs de la santé publique ont évalué l’utilité des statistiques.

Résultats : On a noté une activité accrue de la coqueluche dans l’ensemble de la Nouvelle-Écosse, notamment dans la région Sud-Ouest. L’utilisation d’un taux d’incidence mobile sur 40 jours comme outil de surveillance a engendré des descriptions plus opportunes et précises sur le plan géographique des tendances actuelles de l’activité de la coqueluche et a contribué à la détermination de mesures de santé publique appropriées. Les responsables de la santé ont apprécié les renseignements provenant du taux d’incidence mobile puisqu’ils leur ont permis de gérer les activités en fonction d’estimations hebdomadaires à différentes échelles géographiques.

Conclusion : Le taux d’incidence mobile s’est avéré un outil utile pour surveiller une augmentation clinique des cas de coqueluche en Nouvelle-Écosse et orienter les mesures de santé publique connexes. Le taux d’incidence mobile fourni a généré des renseignements précis sur le plan géographique et opportuns qui ont été utiles pour estimer les nouveaux cas en l’absence d’information fiable sur la couverture vaccinale. Cette méthode pourrait compléter la surveillance épidémiologique traditionnelle des maladies transmissibles, en particulier celles qui se caractérisent par de longues périodes d’incubation et de faibles nombres de cas.

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