CPHA Canvax

En collaboration avec le Relevé des maladies transmissibles au Canada (RMTC), nous publierons des mémoires factuels de notre série Le CANVax en Bref pendant toute l’année 2020.

Ces mémoires factuels aideront à informer, intéresser et inspirer les lecteurs en attirant leur attention sur des questions d’immunisation actuelles et émergentes, et en présentant des initiatives et des activités de tout le Canada qui visent à améliorer l’acceptation et l’adoption des vaccins.

*Veuillez noter : les versions précédentes de nos articles publiés dans la série CANVax en bref sont disponibles sur demande, contactez-nous ici.*


Articles :


 

Examen déontologique des programmes d’immunisation de la santé publique au Canada
Volume 47-4, avril 2021 : COVID-19 : un an aprés

Résumé

L’Organisation mondiale de la Santé (OMS) reconnaît que la vaccination est l’une des interventions en matière de santé publique les plus efficaces pour sauver des vies. Lors de l’élaboration d’une feuille de route permettant d’établir un ordre de priorité relatif à l’utilisation des vaccins contre la maladie à coronavirus 2019 (COVID-19) dans un contexte d’approvisionnement limité, l’OMS a souligné l’importance d’un cadre de valeurs (principes éthiques). La vaccination doit faire l’objet d’un examen éthique indépendant des données de recherche sur les vaccins, des pratiques de fabrication, de l’assurance juridique et éthique du consentement éclairé, ainsi que des questions de justice sociale concernant l’équité des programmes, y compris le droit d’accès. Un examen déontologique du programme de vaccination de l’Australie a été rapporté en 2012. Ce dossier CANVax (Centre canadien de ressources et d’échange sur les données probantes en vaccination) propose un examen déontologique de la vaccination au Canada en utilisant les critères utilisés pour l’Australie.

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Concevoir des interventions adaptées pour éliminer les obstacles à la vaccination
Volume 47 Numéro 3, 31 mars 2021 : L'influenza et les autres virus respiratoires

Résumé

En dépit des efforts visant à promouvoir la vaccination et à rendre les services de vaccination facilement accessibles, les taux de couverture vaccinale demeurent inférieurs aux taux cibles de nombreux vaccins dans plusieurs administrations.Le Bureau régional de l'Organisation mondiale de la santé (OMS) pour l'Europe a élaboré l'approche des Programmes de vaccination adaptés (programmes TIP) afin d'appuyer les efforts des différents pays pour parvenir à une utilisation des vaccins élevée et équitable. Dans la présente série d'articles du Centre canadien des ressources et d'échange sur les données probantes en vaccination (CANVax), nous présentons les principaux apprentissages tirés du cadre de la planification des programmes TIP afin d'aider les planificateurs, les décideurs et les fournisseurs de vaccins à déterminer les interventions qui mèneront à une utilisation accrue du vaccin. L'approche TIP est progressive et comprend les éléments suivants : 1) une identification claire de la cause fondamentale du faible taux de vaccination; 2) une intervention fondée sur la compréhension de cette cause; et 3) une évaluation du processus de mise en œuvre et de l'impact des interventions. Au niveau des fournisseurs et patients, les approches et les idées du cadre de planification de l'approche TIP pourraient éclairer la consultation sur la vaccination en soulignant l'importance de s'engager auprès des patients et des aidants, de les écouter et de répondre à leurs besoins.

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Gérer la douleur et la peur : Jouez vos « cartes » pour améliorer l'expérience de vaccination
Volume 47 Numéro 1, 29 janvier 2021 : Éclosions de maladies d'origine alimentaire et de contact avec des animaux

Résumé

La plupart des vaccins sont administrés avec une aiguille, ce qui peut provoquer des douleurs et des réactions liées à la douleur, tels que la peur et l’évanouissement. À l’heure actuelle, les interventions visant à prévenir la douleur et les réactions connexes ne sont pas systématiquement intégrées dans le processus d’administration de vaccins, bien qu’elles contribuent aux expériences négatives de la vaccination et à la non-adhésion occasionelle. Cet article examine une nouvelle démarche pour l’administration de vaccins, appelée le système CARDMC. CARD est l’acronyme de Confort, Aide, Relaxation et Distraction, où chaque lettre est associée à une catégorie d’interventions fondées sur des preuves pour réduire la douleur, la peur et les réactions connexes. Le système CARD peut être intégré dans les activités habituelles de planification et d’administration des vaccinations dans de nombreux contextes afin d’améliorer l’expérience de vaccination et de réduire la douleur et la peur qui font obstacle à la vaccination. Les vaccinateurs de tous les milieux et les responsables des organisations sont invités à revoir leurs services de vaccination par rapport au système CARD afin de cerner les possibilités d’améliorer la qualité des soins fournis.

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Volume 47 Numéro 1, 29 janvier 2021 : Éclosions de maladies d'origine alimentaire et de contact avec des animaux
Gérer la douleur et la peur : Jouez vos « cartes » pour améliorer l'expérience de vaccination

 

Les fausses nouvelles et les attaques des négateurs scientifiques contre les vaccins. Que pouvez-vous faire?
Volume 46-11/12, le 5 novembre 2020 : Santé buccodentaire au Canada

Résumé

La mésinformation et la désinformation (« fausses nouvelles ») sur les vaccins sont contagieuses : elles se déplacent plus vite et plus loin que la vérité. Les conséquences sont graves, menant à des effets négatifs sur les décisions en matière de santé, y compris l'acceptation des vaccins, et sur la confiance dans les conseils d'immunisation fournis par les professionnels de la santé publique ou des soins de santé. Le présent article donne un aperçu des stratégies fondées sur des données probantes pour traiter les négateurs du vaccin en public, en pratique clinique et dans des situations sociales. De plus, une stratégie visant à aider à différencier les négateurs du vaccin et les personnes qui refusent simplement un vaccin dans une clinique ou une pratique est fournie. Cinq tactiques sont largement utilisées par les négateurs des vaccins : complots; faux experts; sélectivité; attentes impossibles; et fausse représentation et fausse logique. La reconnaissance et la compréhension de ces tactiques peuvent contribuer à protéger contre la désinformation et la propagande négationniste scientifique. Mettre en évidence le consensus solide des sciences médicales sur l'innocuité et l'efficacité des vaccins est également utile. Il est crucial de choisir avec soin et sagesse ce qu'il faut dire, et vous exprimer, que vous soyez à un dîner, avec des amis ou dans votre clinique ou cabinet médical. Ne pas vous exprimer suggère que vous êtes d'accord avec la mésinformation. Il est de plus en plus important que les fournisseurs de soins de santé reconnaissent et traitent la mésinformation en utilisant des stratégies fondées sur des données probantes, car l'arrivée des vaccins contre la maladie à coronavirus de 2019 (COVID-19) devrait intensifier encore la rhétorique de mésinformation et de désinformation sur les vaccins. Les fournisseurs de soins de santé doivent se préparer et agir dès maintenant pour lutter contre le tsunami de la mésinformation vaccinale.

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Étalonnage des pratiques de santé publique en matière de gestion de la douleur lors des vaccinations en milieu scolaire
Volume 46–10, le 1er octobre 2020 : Biosécurité en Laboratoire

Résumé

Contexte : La douleur et la peur pendant les vaccinations peuvent affecter les enfants et leur comportement futur en rapport avec la vaccination. Ces expériences négatives peuvent être amplifiées lorsque les enfants reçoivent des vaccins dans le cadre de programmes de vaccination à l’école, où le soutien des parents ou des tuteurs fait défaut. En 2015, HELPinKIDS&ADULTS, un réseau canadien d’experts, a publié un guide de pratiques cliniques sur la gestion de la douleur et de la peur pendant la vaccination. Ce guide a été approuvé par des organisations internationales, nationales et provinciales. Toutefois, le niveau d’intégration et de mise en œuvre du guide de pratiques cliniques dans les programmes de vaccination locaux et communautaires, tels que les séances de vaccination en milieu scolaire, n’est pas clair.

Méthodes : Une enquête a été effectuer à savoir si les unités de santé publique de l’Ontario avaient intégré et mis en œuvre les interventions contre la douleur et la peur recommandées par le guide de pratiques cliniques dans les politiques et pratiques de vaccination en milieu scolaire.

Résultats : L’étude montre que la majorité des unités de santé publique ont effectivement mis en place des politiques et des procédures relatives à la douleur et à la peur, mais que les interventions ne sont pas intégrées de manière cohérente et formelle, ce qui entraîne une utilisation sous-optimale des interventions lors des vaccinations à l’école.

Conclusion : Pour que les interventions contre la douleur soient appliquées avec suffisamment de fidélité et chez suffisamment de personnes afin d’avoir un effet significatif, les responsables des organisations doivent créer des directives et des procédures qui soutiennent la mise en œuvre de manière systématique et responsable.

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Volume 46–10, le 1er octobre 2020 : Biosécurité en Laboratoire
Étalonnage des pratiques de santé publique en matière de gestion de la douleur lors des vaccinations en milieu scolaire

 

Programme d’indemnisation des victimes d’une vaccination : Justification et aperçu du programme du Québec
Volume 46–9, le 3 septembre 2020 : Protection de la santé des Forces

Résumé

Les vaccins sont parmi les agents thérapeutiques les plus sûrs, et les effets indésirables graves se produisent rarement. Lorsqu’ils se produisent, une personne peut devoir assumer une partie ou la totalité des coûts associés à ses blessures, demander une indemnisation par voie de litige ou, si possible, demander une indemnisation dans le cadre d’un programme d’indemnisation des victimes d’une vaccination financé par le secteur public. Les programmes d’indemnisation des victimes d’une vaccination sont des régimes d’indemnisation « sans égard à la faute » dans le cadre desquels les gouvernements indemnisent les personnes lésées par des vaccins fabriqués adéquatement. Il existe des justifications éthiques, juridiques et pratiques à l’appui de ces programmes. À l’échelle mondiale, 19 pays ont mis en œuvre des programmes d’indemnisation des victimes d’une vaccination; dans la majorité de ces pays, les vaccins ne sont pas obligatoires. Ils ont tous des processus semblables en ce qui concerne les façons d’appliquer, les preuves nécessaires et les éléments d’indemnisation. Au Canada, seule la province de Québec a un programme d’indemnisation des victimes d’une vaccination, lequel fonctionne avec succès depuis 1985. Les programmes d’indemnisation des victimes d’une vaccination soulèvent des préoccupations, notamment en ce qui a trait au coût, à la difficulté d’évaluer la causalité et à la crainte que de tels programmes puissent miner la confiance du public dans les vaccins, mais ces préoccupations peuvent être surmontées, surtout dans les pays à revenu élevé qui peuvent assumer les coûts et qui ont la capacité de gérer le programme.

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Volume 46–9, le 3 septembre 2020 : Protection de la santé des Forces
Programme d’indemnisation des victimes d’une vaccination : Justification et aperçu du programme du Québec

 

Éléments dont il faut tenir compte concernant les programmes d’immunisation obligatoire des enfants
Volume 46–7/8, le 2 juillet 2020 : Programmes d’immunisation obligatoire des enfants

Résumé

Les éclosions de maladies évitables par la vaccination se produisent même dans les pays qui ont un accès illimité et relativement équitable à ce service parce que les taux d’immunisation sont inférieurs aux niveaux requis pour une lutte efficace contre ces maladies. La réticence à se faire vacciner que l’on peut voir dans de nombreux pays, y compris au Canada, a mené à l’adoption ou au renforcement de la législation exigeant la vaccination des enfants dans certaines provinces. Bien que la vaccination obligatoire puisse sembler être la solution la plus simple à ce problème, son efficacité ne correspond pas toujours aux attentes. De nombreux pays, états, provinces et territoires ont utilisé diverses stratégies pour encourager les parents à faire administrer tous les vaccins recommandés à leurs enfants. La définition, la portée, la souplesse (comme les exemptions pour des raisons médicales, religieuses et philosophiques) et les cadres légaux (comme la rigueur de l’application et le pouvoir d’application du mandat) varient considérablement d’un endroit à l’autre. Étonnamment, aucune différence marquée n’a cependant été observée dans les taux de vaccination des pays qui recommandent la vaccination et ceux qui la rendent obligatoire. Des conséquences imprévues des programmes d’immunisation obligatoire, tant positives (plus grande disponibilité des données) que négatives (contournement du système et répercussions disproportionnées sur les familles ayant un statut socioéconomique plus faible), ont été observées. S’attaquer au problème des faibles taux de vaccination est donc un problème complexe qui exige une approche en plusieurs volets, plus nuancée et mieux adaptée.

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Volume 46–7/8, le 2 juillet 2020 : Programmes d’immunisation obligatoire des enfants
Éléments dont il faut tenir compte concernant les programmes d’immunisation obligatoire des enfants

 

Gestion des réponses liées au stress dans le cadre de la vaccination : Un facteur déterminant pour maintenir la confiance envers les vaccins
Volume 46–6, le 4 juin 2020 : Intelligence artificielle en santé publique

Résumé

Il est important d’identifier et de gérer efficacement les manifestations post-vaccinales indésirables (MAPI) afin de maintenir la confiance envers les vaccins et d’optimiser la santé. La catégorie de MAPI liée à « l’anxiété à l’égard de la vaccination » a été jugée problématique, car elle ne saisissait pas adéquatement l’éventail des réactions au stress qui peuvent survenir. Le terme actuellement utilisé pour cette catégorie, réactions au stress de la vaccination (RSV), est plus général, comprenant l’ensemble des signes et symptômes qui peut survenir en réponse au stress. Les RSV peuvent comprendre des réactions vasovagales (évanouissement), l’hyperventilation et des symptômes neurologiques fonctionnels (e.g. faiblesse, crises non épileptiques). Ce concept repose sur un cadre biopsychosocial dans lequel les facteurs biologiques (e.g. l’âge, le sexe), psychologiques (e.g. préparation, expériences antérieures, anxiété) et sociaux (e.g. les réactions des autres, médias sociaux) interagissent pour créer la réaction de stress d’une personne au processus de vaccination.

De nouvelles directives sont disponibles sur la prévention, la détection précoce et la prise en charge des RSV résumées dans l’article.

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Volume 46–6, le 4 juin 2020 : Intelligence artificielle en santé publique
Gestion des réponses liées au stress dans le cadre de la vaccination : Un facteur déterminant pour maintenir la confiance envers les vaccins

 

Acceptation de la vaccination : comment instaurer et préserver la confiance dans la vaccination
Volume 46–5, le 7 mai 2020 : Surveillance de l’infection nosocomiale

Résumé

Au Canada, plus de 80 % des parents choisissent de faire vacciner leurs enfants. Bien que cela puisse sembler positif, ce taux de vaccination figure parmi les plus faibles du monde occidental, et reste inférieur au taux de couverture vaccinale nécessaire (95 %) pour prévenir les éclosions de maladies évitables par la vaccination comme la rougeole. D’après une enquête nationale récente sur la vaccination, environ 50 % des parents se disent préoccupés par les effets secondaires possibles des vaccins, 25 % croient qu’un vaccin peut provoquer la maladie qu’il est censé prévenir, et 13 % pensent que les médecines alternatives pourraient éliminer la nécessité de recourir à la vaccination. De plus, l’hésitation à la vaccination, que l’on définit par les facteurs déterminants que sont la confiance, la complaisance et la commodité, est en augmentation. Pour aborder les facteurs que sont la complaisance et la confiance et qui sous-tendent l’hésitation à la vaccination, cet article présente quatre pratiques exemplaires visant à renforcer la confiance dans la vaccination et à en favoriser l’acceptation. La première pratique consiste à comprendre les préoccupations. Cela se fait, à l’échelle de la population, au moyen de la recherche et, au niveau individuel, avec des techniques d’entrevues motivationnelles. La seconde consiste à répondre à ces préoccupations en présentant de manière efficace les données scientifiques. Cela se fait, à l’échelle de la population, en communiquant les résultats de la recherche et, au niveau individuel, en appliquant ces résultats aux préoccupations, aux valeurs et aux principes de la personne. La troisième consiste à présenter la vaccination comme une norme sociale dans les documents pédagogiques et dans les conversations. Enfin, la quatrième pratique consiste à accroître la résilience en anticipant (à l’échelle de la population et pour les professionnels de la santé) la gestion des évènements susceptibles de saper la confiance et d’accentuer les préoccupations à l’égard de la vaccination, comme l’ajout d’un nouveau vaccin au calendrier de vaccination systématique ou l’apparition d’un effet indésirable inattendu. Instaurer et préserver la confiance du public dans la vaccination est un processus qui prend du temps. Les professionnels de la santé doivent garder en tête que même si la confiance constitue un élément central de l’acceptation de la vaccination, ce n’est pas le seul élément : la commodité et l’accès aux services peuvent également influer sur le recours à la vaccination. Le renforcement de la confiance n’est que l’une des composantes du processus visant à améliorer l’acceptation de la vaccination. Cet article entend décrire les stratégies qui permettront d’instaurer et de renforcer la confiance.

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RMTC Volume 46–5, le 7 mai 2020 : Surveillance de l’infection nosocomiale
Série : Acceptation de la vaccination : comment instaurer et préserver la confiance dans la vaccination

 

L’entrevue motivationnelle : un outil particulièrement efficace pour atténuer la réticence à la vaccination
Volume 46–4, le 2 avril 2020 : Virus respiratoire syncytial (VRS)

Résumé

L’Organisation mondiale de la santé classe la réticence à la vaccination parmi les dix principales menaces pour la santé mondiale. Les stratégies capables de lutter efficacement contre ce problème croissant sont peu nombreuses. Au Canada, environ 20 % des parents et aidants émettent des réserves quant à la vaccination de leur enfant. Tenter de les convaincre en leur présentant simplement des faits sur la vaccination pourrait se révéler contreproductif et même accentuer leur réticence. Comment, dans ce contexte, les fournisseurs de soins peuvent-ils surmonter la difficulté de répondre aux besoins des parents amenés à prendre des décisions quant à la vaccination de leur enfant?

L’entrevue motivationnelle a pour objectif de faciliter le processus décisionnel en recueillant et renforçant les motivations d’une personne à changer de comportement à partir de ses propres arguments en faveur du changement. Cette approche s’articule autour de trois composantes principales : la volonté d’instaurer une culture axée sur la collaboration et la compassion; les processus destinés à favoriser l’engagement dans la relation et à orienter la conversation autour de l’objectif du changement; et les compétences dont les fournisseurs de soins ont besoin pour comprendre les véritables préoccupations du parent ou de l’aidant et y répondre.

En ce qui concerne la vaccination, la technique d’entrevue motivationnelle vise à renseigner les parents ou aidants au sujet de la vaccination en tenant compte de leurs besoins particuliers et de leur niveau individuel de connaissances, et en respectant leurs convictions. Le recours à l’entrevue motivationnelle prend la forme d’une conversation respectueuse et empathique autour de la vaccination et contribue à nouer une relation solide.

De nombreuses études menées au Canada, y compris des essais cliniques randomisés multicentriques, ont démontré l’efficacité de la technique d’entrevue motivationnelle. Depuis 2018, la stratégie PromoVac, une intervention de sensibilisation fondée sur la technique d’entrevue motivationnelle, a été mise en œuvre à titre de nouvelle pratique de soins dans les maternités du Québec, dans le cadre du Programme d’entretien motivationnel en maternité pour l’immunisation des enfants (EMMIE).

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Volume 46–4, le 2 avril 2020 : Virus respiratoire syncytial (VRS)
L’entrevue motivationnelle : un outil particulièrement efficace pour atténuer la réticence à la vaccination

 

Optimisation du matériel de communication pour vaincre l’hésitation à la vaccination
Volume 46–2/3, le 6 février 2020 : Réseau de santé publique

Résumé

L’hésitation à la vaccination (soit la réticence à accepter les vaccins recommandés) est un problème complexe qui complique la communication des risques pour les autorités sanitaires publiques et les cliniciens. Des études démontrent que fournir trop de données probantes sur l’innocuité et l’efficacité des vaccins aux personnes hésitantes à la vaccination ne permet pas de diminuer les croyances et craintes associées à l’hésitation. Le présent document a pour objectif de décrire les bonnes pratiques en matière d’élaboration de matériel de communication visant à contrer l’hésitation à la vaccination.

Nous avons évalué un échantillon de matériel de communication sur la vaccination utilisé au Canada en s’appuyant sur les recommandations d’un comité d’experts sur l’efficacité de la communication des risques pour les produits de santé du Conseil des académies canadiennes (2015). Plusieurs produits de communication actuels pourraient être améliorés si on se conformait aux pratiques d’excellence en matière de communication des risques fondées sur des données probantes. Nous avons désigné cinq pratiques d’excellence. Premièrement, déterminer le public cible et établir la confiance. Deuxièmement, fournir de l’information tant sur les risques que les avantages de la vaccination, puisque la plupart des gens souhaitent obtenir des renseignements nuancés. Troisièmement, présenter les faits avant de parler des mythes. Quatrièmement, utiliser des supports visuels. Cinquièmement, tester le matériel de communication avant le lancement.

Mettre ces pratiques d’excellence en œuvre avec les produits de communication actuels ou à venir aidera les vaccinateurs (dont les médecins, infirmiers praticiens, pharmaciens et professionnels de la santé publique) à créer du matériel de communication sensible aux moyens complexes que les personnes utilisent pour traiter et valoriser l’information et, par conséquent, plus susceptible d’optimiser l’adoption des vaccins au sein de leur collectivité.

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RMTC : Vol. 46 No. 2/3-fév/mars 2020 : Réseau de santé publique
Pratiques exemplaires face à la réticence à la vaccination

 

Promouvoir la résilience vaccinale à l’ère de l’information numérique
Volume 46–01 - le 2 janvier 2020 : Résistance aux antimicrobiens

Résumé

L’avalanche d’informations sur la vaccination en ligne a une énorme incidence sur le pourcentage de la population qui choisit de se faire vacciner. La désinformation sur les vaccins peut se répandre largement dans le Web 2.0 interactif et les médias sociaux, ce qui peut noyer les informations scientifiques fondés sur les données probantes. La multitude d’informations erronées sur la vaccination que l’on trouve en ligne mine la confiance des gens envers les professionnels de la santé et les programmes de vaccination publics. Il n’y a pas de solutions simples, mais sept stratégies fondées sur des données probantes peuvent vous aider à contrer ce phénomène. Tout d’abord, renseignez-vous sur les préoccupations des patients et des parents et faites preuve de réceptivité en adoptant de meilleures pratiques de vaccination, comme l’atténuation de la douleur. Deuxièmement, sachez reconnaître les tactiques anti-vaccination et sensibiliser les autres à ce sujet, notamment, la théorie du complot, les faux experts, la sélectivité, le fait d’exiger que les vaccins soient sûrs et efficaces à 100 %, les assertions trompeuses et la logique fallacieuse. Troisièmement, évitez de vous engager dans de futiles débats avec ceux qui ont des opinions bien arrêtées, tant en personne et que sur les médias sociaux. Soyez respectueux; tenez-vous-en à votre message principal, indiquez où trouver d’autres informations utiles et quittez la conversation. Quatrièmement, envisagez d’établir une présence en ligne attrayante et facile à consulter qui intègre l’art complexe de la persuasion. Soulignez les avantages de la vaccination, utilisez des graphiques conviviaux et soulignez les faits par des récits de vécus qui renforcent votre cas. Cinquièmement, travaillez avec les fournisseurs de plateformes de médias sociaux; non pas pour étouffer la liberté d’expression, mais pour aider à ce que les faux renseignements n’apparaissent pas en premier dans les recherches. Sixièmement, promouvez l’élaboration d’un curriculum dans les écoles afin d’améliorer la compréhension des élèves en ce qui a trait aux avantages et à la sécurité de la vaccination et afin de favoriser la pensée critique. Pour ce faire, favorisez l’utilisation de bandes dessinées adaptées à l’âge des élèves et d’outils d’apprentissage interactifs tels que les jeux vidéo. Septièmement, pour modifier le discours de certaines communautés où il y a de plus faibles taux de vaccination, travaillez avec les responsables locaux à l’élaboration de programmes adaptés qui favorisent la confiance et reflètent les valeurs locales.

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Image de résistance aux antimicrobiens. Couverture de la dernière édition de RMTC Volume 46–01 - le 2 janvier 2020 : Résistance aux antimicrobiens
CANVax : Promouvoir la résilience de la vaccination

 

Éditorial - Le Centre canadien de ressources et d’échange sur les données probantes en vaccination (CANVax) : Une nouvelle ressource permettant de résumer les données probantes sur la vaccination
Volume 46–01 - le 2 janvier 2020 : Résistance aux antimicrobiens

Résumé

Les progrès scientifiques réalisés autour de la mise au point, de l’utilisation et de l’amélioration des pratiques visant à communiquer les avantages des vaccins sont rapides, et se tenir au courant du vaste ensemble de données à cet égard représente un défi. L’augmentation du nombre de vaccins et le déclin des maladies évitables par la vaccination ont déplacé l’attention du public sur les risques de la vaccination plutôt que sur les risques des maladies. Au Canada et ailleurs, un nombre croissant de parents choisissent de retarder ou de refuser certains vaccins, voire tous, pour leurs enfants, ce qui entraîne un déclin de la protection de la collectivité contre les maladies évitables par vaccination et une augmentation du nombre d’éclosions de maladies évitables par la vaccination. Les données probantes indiquent que la notion d’hésitation à la vaccination contribue à une meilleure compréhension des décisions en matière de vaccination, car elle dépasse les attitudes binaires pour ou contre la vaccination et reconnaît un spectre de croyances et de comportements connexes qui occupe l’espace entre les deux pôles. À une époque où croît la résistance antimicrobienne face aux infections, la protection qu’apporte la vaccination est plus importante que jamais.

Le Centre canadien de ressources et d’échange sur les données probantes en vaccination (CANVax) est une base de données de ressources en ligne qui soutient les activités de vaccination et de promotion visant à améliorer l’acceptation et l’adoption de la vaccination au Canada. Il s’occupe à la fois de l’identification des ressources exactes et fiables et de la création de nouvelles ressources par un groupe multidisciplinaire de professionnels.

Ce numéro du Relevé des maladies transmissibles au Canada (RMTC) contient le premier d’une série d’articles intitulés « Brèves du CANVax » préparés par des experts ayant effectué des études de portée et des analyses environnementales, et évalué les données probantes les plus rigoureuses. Les Brèves du CANVax visent à attirer l’attention sur les questions actuelles et émergentes en offrant de courts résumés des meilleures et plus récentes données probantes disponibles pour aider les professionnels des soins de santé et de la santé publique de première ligne à optimiser le taux de vaccination au Canada. Les Brèves du CANVax seront publiées dans le RMTC pendant toute l’année 2020.

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Image de résistance aux antimicrobiens. Couverture de la dernière édition de RMTC Volume 46–01 - le 2 janvier 2020 : Résistance aux antimicrobiens
Éditorial - CANVax, une nouvelle ressource en ligne

 

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